Un dessert incontournable pour les mordus de chocolat... Certains l'aiment moelleux, d'autres fondant mais celui-ci n'a rien à envier à ses cousins. Il est coulant et s'assume parfaitement!
Jusque là, je n'avais réalisé que des gâteaux au chocolat classiques n'ayant ni la prétention d'être moelleux ou ni la volonté d'être qualifié de fondant mais ce soir-là, j'ai eu une brusque envie de chocolat. Il me fallait une recette rapide à faire et forte en chocolat (bien sûr).
En parcourant mes livres, je suis tombée sur la recette de Gordon Ramsay , chef anglais bien connu pour son langage fleuri (oui encore un Anglais!), qui donnait les ingrédients précisément pour 2 personnes (détail important car je n'avais franchement pas envie de faire des calculs!) et là miracle! Grande réussite! Un vrai volcan au chocolat. On peut même l'accompagner de fruits frais (pour se donner bonne conscience) et s'amuser à les tremper dedans comme pour une fondue au chocolat... Une petite boule de glace se marie également bien avec mais c'est plus convenu...
COULANT AU CHOCOLAT selon GORDON RAMSAY
Ingrédients
Pour 2 ramequins de 5 à 7 cm de diamètre
Préparation
Préchauffer le four à 160°
Faire fondre le chocolat et le beurre au bain-marie pour obtenir une texture bien lisse. Laisser tiédir 10 minutes.
Beurrer les moules et tapisser les de cacao amer. Réserver.
Dans un saladier, battre l'oeuf entier, le jaune et le sucre jusqu'à obtention d'un mélange mousseux et bien blanchi. Ajouter toujours au batteur mais à vitesse plus réduite, le chocolat fondu.
Incorporer enfin à la spatule ou à la cuillère la farine et le soupçon de bicarbonate (il n'est pas obligatoire mais donne un petit quelque chose en plus à la texture du gâteau. J'ai essayé sans mais je préfère avec. A vous de voir)
Une fois que tout est bien amalgamé, verser dans les ramequins et enfourner pour 12 minutes précises.
Laisser reposer quelques minutes avant de démouler avec précaution.
Déguster immédiatement
Informations complémentaires:
Si vous désirez un coulant très... coulant, retirer les ramequins du four dès la fin du temps de cuisson. Si vous les voulez un peu plus cuits, laissez les 2 minutes à four éteint mais pas plus sinon vous aurez de simples gâteaux au chocolat individuels...
Amateurs de coleslaw et autres salades de chou, cette recette est pour vous! Sans mayonnaise comme le coleslaw original, elle est légère et facile à préparer, elle est aussi savoureuse et très parfumée avec quelques touches asiatiques très agréablement dépaysantes.
Ingrédients:
Pour 2 personnes en plat principal
Pour la sauce-marinade:
Préparation
Dans un saladier, mélanger tous les éléments de la sauce avec l'oignon émincé et laisser reposer 30 minutes.
Pendant ce temps, émincer le poulet et le faire revenir dans une poêle avec un peu d'huile. Ajouter la sauce soja en fin de cuisson et réserver.
Ajouter ensuite dans la marinade le chou et la carotte et mélanger bien. Rajouter enfin le poulet à la préparation.
Avant de servir, mettre la menthe et mélanger encore.
Cette salade est meilleure juste tiède.
Voilà encore 2 recettes de cookies dont la version originale des chocolate chocolate chip cookies de mon amie Nigella. Je la mets quand même bien qu'elle ait déjà fait le tour du net!
COOKIES AU CHOCOLAT comme chez NIGELLA LAWSON
Ingrédients
Préparation
Préchauffer le four à 180°C
Mélanger dans un récipient tous les ingrédients secs, farine, cacao, bicarbonate et réserver.
Battre le beurre et le sucre dans un saladier pendant 1 minute. Ajouter le chocolat tiède, la vanille et l'oeuf. Battre encore un puis amalgamer petit à petit le mélange de farine avant de finir avec les pépites de chocolat.
Former des boules avec une cuillère à glace ou avec 2 cuillères sans aplatir et faire cuire 15 minutes.
Sortir du four et laisser reposer sur la plaque avant de transférer sur une grille pour complet refroidissement...
Comme il en faut pour tous les goûts, passons maintenant chocolat blanc!
COOKIES AU CHOCOLAT BLANC comme chez TOLL HOUSE
Comme son titre l'indique cette recette est inspirée de l'originale de Toll House dont je vous ai parlé ici. Elle fait partie des innombrables déclinaisons que vous pourrez avoir le plaisir de retrouver sur le site verybestbaking.com
Ingrédients:
Préparation
La préparation obéit toujours au même principe:
Préchauffer le four à 180°c
Mélanger les ingrédients secs de base dans un petit saladier: farine, levure et bicarbonate.
Battre dans un grand saladier le beurre ramolli et les sucres. Lorsque le mélange est crémeux, ajouter la vanille et l'oeuf. Battre de nouveau quelques instants (don't over beat!)
Incorporer ensuite petit à petit le mélange de farine et enfin le chocolat blanc en morceaux, la noix de coco et les amandes.
Former des boules avec une cuillère à glace ou des petits tas avec 2 cuillères sur une plaque et faire cuire pendant 10 à 15 minutes.
Sortir du four et laisser reposer 2 minutes sur la plaque avant de transférer les biscuits sur une grill...etc...
Fan inconditionnelle de la très british Nigella Lawson, je n'hésite jamais à réaliser ses recettes. Je l'ai découverte il y a maintenant quelques années et j'avoue ne jamais avoir été déçue. Je considère que ses recettes sont littéralement inratables! Foi de Kikou!
Sans me lancer dans un panégyrique de la belle brune pulpeuse, je dois dire que je l'admire beaucoup. Elle représente l'image de la ménagère décomplexée pour qui la cuisine n'est pas une corvée mais un plaisir. Gourmande, souriante, avec elle tout paraît si simple... Et finalement tout est si simple quand le seul but est le plaisir.
Cette recette de cookies totalement chocolat est donc d'une simplicité déconcertante! Après l'avoir essayée, on l'adopte, on l'adapte et plus question d'acheter les biscuits industriels dont la liste d'ingrédients suffit à vous dégouter, vous et votre porte-monnaie...
Depuis que je me suis mise au sucré, j'affectionne particulièrement les recettes américaines et anglaises. Cheesecakes, cookies, muffins, trifles, par exemple, permettent, une liberté et des déclinaisons infinies. Comme j'ai toujours du mal à suivre une recette de façon précise, j'ai l'illusion d'être une pâtissière hors-pair sans trop me donner de peine!
Lorsque l'on parle de cookies aujourd'hui en France, on entend souvent des petits gâteaux ronds, craquelés, agrémentés de chocolat, noix diverses, fruits secs venus des Etats-Unis alors que le terme signifie tout simplement biscuits en anglais.
Les cookies tels que nous les connaissons sont bien nés aux Etats-Unis dans une petite auberge du Massachusetts, appelé Toll House Lodge, dans les années 30.
Afin d'améliorer sa recette traditionnelle héritée de la période coloniale, la propriétaire, Ruth Wakefield, décida d'y ajouter du chocolat concassé. Alors qu'elle pensait que le chocolat fondrait pour se mélanger entièrement à la pâte, lors de la cuisson, les morceaux gardèrent leur forme et elle obtint les premiers "chocolate chip cookies" et aussi une célébrité internationale!
Ses cookies eurent un succès retentissant qui rejaillit sur les tablettes de chocolat Nestlé. La marque qui commença à commercialiser les premières pépites de chocolat dans les années 40, racheta finalement le nom de l'auberge et l'utilise aujourd'hui pour tous les produits liés à la préparation des cookies.
Cette petite histoire nous montre bien que d'un mauvais calcul peuvent naître la célébrité et le succès! Ah! L'Amérique et le rêve américain!
Avant de traverser l'Atlantique, voici la recette des cookies de Nigella avec un soupçon de Kikou. Je précise qu'il ne s'agit pas de la recette originale que vous pouvez retrouver ici ou dans le livre "Nigella Express"
TOTALLY CHOCOLATE CHOCOLATE CHIP COOKIES
avec quelque chose en plus
Ingrédients
Pour 12 grands cookies
Préparation
Préchauffer le four à 180°C.
Commencer par faire fondre le chocolat au bain marie. Le laisser tiédir.
Mélanger ensuite, la farine, le cacao, la levure et le bicarbonate dans un petit saladier. Réserver
Dans un saladier plus grand, battre le beurre et les 2 sucres pendant quelques instants. Ajouter le chocolat fondu, l'œuf froid et la vanille liquide. Battre encore un peu avant d'incorporer petit à petit le mélange farine-cacao.
Lorsque tout est bien amalgamer, ajouter, en mélangeant avec une cuillère en bois ou une spatule, les pépites de chocolat, les morceaux de chocolat blanc et les amandes.
Inutile de trop mélanger la préparation.
Sur une plaque non beurrée, déposer des boules de pâte formées avec une cuillère à glace (c'est très pratique pour avoir des cookies de même taille)ou 2 cuillères. Veiller à les espacer d'au moins 2 cm.
Faites cuire 15 à 18 minutes à 180°C. Si vous préférez les cookies un peu plus mous à
l'intérieur, ne les laissez que 12 minutes au four.
Sortir la plaque, laisser reposer 2 minutes puis transférer les biscuits sur une grille pour les faire refroidir et tâcher de résister avant de les déguster.
Inutile de préciser que le succès est garanti chez les amateurs de chocolat!
Pour fêter mon retour sur la blogosphère et remercier celles et ceux dont je découvre ou redécouvre les créations et réalisations avec délice, je vais offrir un petit verre de l'amitié.
A la santé de Chrys, Nadegeferrus, Audrey, Sab, ainsi qu'à celle de tous les autres visiteurs!
On ne présente plus le smoothie qui comme son nom l'indique nous vient Outre-Atlantique. Comme les préoccupations planétaires en matière d'alimentation sont aujourd'hui toutes les mêmes (en tous les cas en Occident...), la santé prime et les fruits frais en sont synonymes! On ne le sait que trop bien, "il faut manger 5 fruits et légumes par jour!!!"... Encore faut-il pouvoir et vouloir...
Le smoothie est donc une excellente alternative pour manger ces fameux fruits... En réalité, malgré le grand retour du nature, du fait-maison, de la recherche de produits sains, on se rend tout de même compte que dans nos sociétés, on a un peu de mal à consommer des aliments non transformés... Eh! Oui! On ne tire pas un trait si facilement sur des décennies de bourrage de crâne et d'estomacs en faveur des produits industriels plus beaux, bien apprêtés, prêt à consommer!!!
Mais il n'est pas question de polémiquer sur les mensonges et les manipulations dont nous sommes parfois victimes! Passons à cette délicieuse recette qui permet de consommer de bons fruits frais sous une forme sexy et agréable. Un mélange exotique et épicé pour accueillir les beaux jours et anticiper sur les prochaines vacances.
Ingrédients
Pour un résultat optimal, choisissez bien vos mangues. Il y en ce moment sur le marché des mangues du Pakistan parfaites pour ce cocktail.
La cuisine birmane est certainement l'une des plus méconnue du monde. Cela va presque de soi puisque nous savons finalement bien peu de choses sur ce pays d'Asie qui n'invite d'ailleurs par forcément au rêve, compte tenu de son actualité politique peu réjouissante... Cela dit, il s'agit d'une vue de l'esprit et d'une appréhension occidentale de la situation. Au risque de me faire tancer par des esprits bien pensants, je suis tentée de dire que chacun est maître chez lui et que personne n'a le droit de le juger...
Le pays mérite pourtant comme tous les autres, un petit détour culinaire et culturel. Tout d'abord, son emplacement géographique en fait un carrefour entre le sous-continent indien et et le reste de l'Asie du Sud dominée par la Chine. Il est donc normal que l'on retrouve dans ses traditions culinaires autant d' influences indiennes que chinoises.
Le riz, aliment de base du continent asiatique, est accompagné d'un délicieux curry de viande ou de poisson ainsi que de légumes et condiments comme une pâte de crevettes fermentée et épicée dont les birmans sont très friands, le Balachung.
Les curries birmans sont réputés être les plus doux d'Asie puisqu'ils ne contiennent pas de piments. Il s'agit en fait d'un mélange d'oignons, d'ail, de gingembre, de pâte de crevettes et d'épices réduit en pâte avant d'être cuit dans une "certaine quantité" d'huile d'arachide. En principe, on y ajoute un peu d'eau et il cuit jusqu'à ce la matière grasse "surnage"... Sont alors ajoutés les ingrédients principaux, viande, poisson ou légumes. L'ensemble peut être assaisonné de sauce soja.
La recette d'aujourd'hui, comme la plupart de celle que je réalise, est loin d'être orthodoxe d'où les petits guillemets dans le titre.
J'ai utilisé tous les ingrédients de base mais ai opté pour une méthode un peu plus simple et moins "grasse".
CURRY D'AGNEAU FAÇON BIRMANE
Ingrédients
Préparation
Découper la viande en morceaux puis la faire mariner avec la sauce soja, le jus de citron, 1 cac de coriandre, 1 cac de cumin, 1 cac de piment, 1 cac de curcuma et 1 cac de piment. Laisser reposer au frigo 2 heures (30 minutes si vous êtes pressé).
Préparer la pâte de curry en mixant au robot l'oignon, l'ail, le gingembre et les épices.
Faire ensuite revenir cette pâte dans 2 cuillères à soupe d'huile en remuant pour cela ne colle pas. Lorsque toute l'huile est absorbé et que le mélange a pris une couleur brune, ajouter environ 1/4 de litre d'eau, saler raisonnablement (à cause de la sauce soja) et laisser cuire à feu doux pendant 10 minutes.
Ajouter ensuite la tomate hachée, la feuille de laurier et mélanger bien avant de terminer avec les morceaux de viande et leur marinade. Mélanger bien le tout, ajouter éventuellement un peu d'eau et laisser cuire à couvert pendant 30 à 40 minutes.
Vérifier la cuisson de la viande qui doit être bien tendre et fondante avec une sauce épaisse mais peu abondante.
A servir, évidemment avec du riz!
Comme promis une recette classique, entièrement végétarienne, épicée et colorée à souhait dont vous pourrez trouver la VO chez Soulafa
Les légumes farcis font partie du patrimoine culinaire de nombreux pays. On les retrouve notamment tout autour de la Méditerranée, des petits farcis niçois au dolma du Maghreb ou du Moyen-Orient. Ils tiennent ainsi une place prépondérante dans la cuisine turque et ottomane ainsi que dans la cuisine algéroise.
La technique de la farce existe depuis "toujours". En effet, Apicius, le célèbre cuisinier romain, auteur de l'un des premiers recueil de recettes au monde, donne plusieurs indications pour farcir notamment des poulets et des lapins...
La technique a, désormais, été unanimement adoptée dans tous les continents.
Mélangeant des ingrédients originaires des 4 coins du monde, la recette d'aujourd'hui est un bel exemple d'intégration et de métissage réussi. Un heureux mariage qui n'aurait certainement pas pu exister sans les migrations de personnes et de produits qu'a toujours connu notre planète et sans les échanges et les mélanges de cultures.
POIVRONS ROUGES FARCIS AU RIZ
Ingrédients
Pour 6 personnes
Pour la préparation de poivrons et de la sauce
Pour la préparation de la farce
Préparation
Commencer par la préparation riz.
Laver le riz plusieurs fois pour le débarrasser de l'amidon et laisser le tremper 10 minutes.
Pendant ce temps, faire chauffer 2 cuillères à soupe d'huile dans une sauteuse. Ajouter le cumin en graines et faire revenir quelques secondes pour libérer les parfums. Faire ensuite revenir l'oignon émincé jusqu'à ce qu'il soit tendre. Ajouter alors l'ail, saler et le reste des épices.
Égoutter le riz et l'adjoindre au mélange d'oignons et d'épices. Ajouter la coriandre hachée et mouiller d'un bol d'eau chaude, couvrer et laisser cuire jusqu'à absorption totale du liquide. Le riz doit rester ferme. La cuisson se poursuivra dans les poivrons.
Une fois cette opération terminée, réserver.
Préparer ensuite la sauce en faisant revenir l'oignon détaillé en dés dans 2 cuillères d'huile. Ajouter l'ail et les tomates concassées. Saler et assaisonner avec les épices et le piment entier. Mouiller d'un verre d'eau et laisser cuire à petit feu à couvert. Après 5 minutes, ajouter les herbes hachées.
Retirer le pédoncule des poivrons et élargir éventuellement l'ouverture pour vous permettre de les farcir aisément. Farcir avec le riz et les faire frire quelques minutes dans un peu d'huile pour les attendrir. Ajouter les alors à la sauce tomate et laisser cuire 20 minutes.
Vous n'avez plus qu'à servir!
Tenir un blog est, comme je m'y attendais, une activité à part entière, qui nécessite, nonobstant le plaisir de partager, une discipline, une volonté et beaucoup de courage... Celles et ceux qui s'y "astreignent" forcent sincèrement mon admiration!
Déménagements (oui plusieurs!), activité professionnelle mais aussi paresse (il faut tout de même être de bonne foi même si la mienne était aussi liée aux autres raisons) ont eu raison de ma bonne volonté à être enfin rigoureuse et constante. C'est un combat quotidien et permanent chez moi... Bien que j'aie parfois du mal à en convenir (trop d'orgueil peut être), je suis un être humain (non plutôt déçue par l'humanité)... simple et plein de faiblesses... Les résolutions ne sont pas partie de mon langage ni de mon mode de vie. La seule à laquelle je puisse me tenir tient plus d'une certaine "philosophie" que de la résolution: je ne veux pas courir après le temps. D'ailleurs, je ne suis pas sportive pour un sou!
Fort heureusement, la gourmandise fait aussi partie de ces faiblesses. Je n'ai donc pas chômé en cuisine malgré mon silence virtuel, prenant soin de bien mettre de côté les petites recettes faciles ou extravagantes que j'ai pu tenter durant ces dernières semaines ( un an et demi c'est tellement relatif!)
Voici donc un petit aperçu des recettes à venir:
Curry d'agneau à la birmane
Poivrons rouges farcis au riz et aux épices
Veau aux saveurs persanes
A bientôt...
Ce plat est le résultat d'une longue hésitation de ma part ou d'une vague confusion à la suite de recherches et lectures diverses...
En fait, comme souvent, devant mes casseroles, je me suis laissée aller à l'improvisation et "l'innovation". Rien de grave me direz-vous tant que le résultat est bon!
J'avoue que parfois, j'aimerais pouvoir rester dans l'orthodoxie d'une recette, suivre effectivement le déroulement et la préparation... Mais bien souvent, mon imagination ou des "limites" indépendantes de ma propre volonté me poussent à procéder à ma façon. Cela dit, vous le savez désormais, ma conception de la cuisine et de la vie en général est guidée par un sens de la liberté parfois irrépressible!
Dans ce cas précis, j'avais très envie de réaliser une recette aux saveurs africaines
d'autant que je disposais de produits me permettant d'assouvir cet
ardent désir...
On m'avait fait l'éloge du Poulet DG camerounais quelques jours avant lors d'un repas auquel je n'ai, O grand malheur, pas pu assister. Mes papilles étant ce qu'elles sont, je ne pouvais rester ignorante plus longtemps. Je n'ai donc eu de cesse de trouver la recette idéale!
Lors de mes recherches du plat idéal pour mes bananes plantains notamment, j'ai également fait connaissance avec le Poulet Kédjénou cuisiné avec des aubergines (HMMM! mon légume préféré)...
Que fait donc une Kikou gourmande, curieuse mais si impatiente?? Faire les deux? Non, c'est trop... deux plats en même temps...
Pourquoi pas tenter un mariage entre le Cameroun et la Côte d'Ivoire?
Que les puristes me pardonnent tout de même, le résultat fut délicieux! Et comme je vous le disais, je crois que la cuisine peut être un espace de liberté (et malheureusement ce genre d'espaces est de plus en plus rare dans notre société). Il faut donc en profiter tant que l'on respecte certaines règles.
Je me suis donc dit qu'en respectant ce que je connais de l'esprit général de l'art culinaire africain, je pouvais contenter mes papilles. Par conséquent, avec un dosage adéquat entre les épices, les herbes et la méthode de cuisson, je me suis lancée...
Bref, je ne vous imposerais pas mes bavardages cette fois-ci. J'ai déjà eu l'occasion de vous présenter ce que je sais de la gastronomie africaine et de ses délices (ici) avec une recette de poulet au gingembre et à la sauce graine et les fameuses pastels sénégalaises. Je ne m'attarderais donc pas sur la diversité et la richesse d'une cuisine bien trop méconnue à mon sens.
Je vais toutefois vous en dire un peu plus sur le Poulet D-G.
Il s'agit d'une recette qui nous vient du Cameroun préparée avec du poulet, des légumes et les bananes plantains. Son origine remonterait... aux années 80. Bien que n'étant pas un plat traditionnel au sens strict, elle s'est rapidement imposée comme incontournable dans la cuisine de ce pays. Comme pour beaucoup de plats, si les ingrédients de bases (oignons, carottes, ail, plantains) restent les mêmes, la réalisation diffère selon les ménagères... Bananes frites ou pas, servies à part ou cuites avec le reste, marinade ou pas... A chacune et chacun son plaisir.
Il semblerait que cette façon de préparer le poulet ait d'abord été l'idée de certains restaurants de quartiers voulant proposer un plat complet, facile et rapide à réaliser et à déguster. Reste le mystère de son appellation...
Les initiales D-G signifient Directeur Général. Ainsi, l'explication résiderait dans la rapidité et la facilité avec laquelle ces personnes, réputées souvent pressées, peuvent se sustenter grâce à ce plat sans perdre de temps.
Une autre interprétation existe. Les initiales veulent toujours dire la même chose mais pour d'autres raisons. Ainsi ce plat serait destiné aux personnes de belle condition sociale puisqu'à une époque désormais révolue, certaines denrées alimentaires étaient trop chères.
Par la suite, les conditions économiques ayant changé, il se serait "démocratisé"tout en restant aujourd'hui un plat synonyme de fête et de réception.
Quelle que soit l'explication, tout cela reste un délice pour nos papilles!
En ce qui concerne le mariage que j'ai "organisé", j'ai donc élargi la variété des légumes en ajoutant aux carottes, des aubergines pour rappeler le Kédjénou et une courgette pour la touche Kikou...
POULET A L'AFRICAINE FACON KIKOU
Pour 2 bons appétits
Ingrédients
Préparation
Faites chauffer 2 cuillerées d'huile dans une cocotte et faites y dorer le poulet de toutes parts.
Ajoutez les oignons, le poireau, les carottes et les poivrons et laissez revenir quelques minutes
Rajoutez le piment, l'ail et le gingembre et mélangez bien.
Après quelques minutes de cuisson, salez, poivrez, mettez le laurier, les herbes de provence et le curry. Remuez pour que tous les arômes se mélangent.
Laissez cuire ainsi 10 minutes à couvert et à feu doux.
Préparez alors les courgettes et les aubergines. Epluchez les bananes, découpez les en rondelles et réservez.
Après les 10 minutes de cuisson, retirez le poulet.
Mettez les légumes dans la cocotte, mélangez bien pour qu'ils s'imprégnent des épices et des herbes.
Remettez le poulet, saupoudrez de persil et couvrir à nouveau pour laissez cuire 20 minutes à feu doux.
Pendant ce temps, faites frire les rondelles de bananes comme des pommes de terre. Personnellement, je n'ai pas utilisé un bain de friture mais je les ai simplement fait "revenir" dans une poêle avec un fond d'huile en les retournant à mi-cuisson. Dans ce cas, il faut les faire cuire en une seule couche.
Ainsi vos préparations doivent être pratiquement prêtes en même temps.
Là les "écoles" divergent... Cela dit, certaines cuisinières font cuire les bananes sans les frire directement avec les autres légumes en les ajoutant quelques minutes avant la fin de cuisson. C'est ainsi qu'une amie camerounaise m'a donné la recette... J'ai toutefois cru également entendre que les plantains ne sont jamais meilleures que frites...
A ce stade, certaines recettes préconisent aussi de rajouter les bananes dans la sauce et d'autres les servent à part.
Pour ma part, je les ai servies à part avec du riz...
Et ce fut délicieux!!! C'était la première fois que je goutais des bananes plantains. Il est vrai que frites, ça m'a conquis. La prochaine fois, je tenterais l'autre méthode!
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